Ce que pose ce projet Argo, c’est sa nécessité en tant que possibilité des rencontres et ouverture au monde ; c’est son unicité pour le monde du cinéma et sa position multiple – totale – de créateur, d’outil, de transmetteur de savoir ; c’est surtout l’espoir pour les êtres du sensible en général (qui ne craignent pas d’être étonnés/wondered) d’avoir encore des lieux qui vivent et donnent raison de vivre. C’est la question double du courage et de la clairvoyance posée à ceux qui détiennent des pouvoirs politiques : peuvent-ils encore penser des espaces libres, (hors marché,) et laisser des interstices de respiration (“laissez-moi rêver” disaient Gombrowicz et Dalida.) , ou non?